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« Résister »

Par XAVIER GINET, publié le jeudi 13 juin 2019 08:25 - Mis à jour le jeudi 13 juin 2019 08:26
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Les élèves de 1ère 3 ont travaillé cette année en cours d’EMC, d’histoire et de français ainsi qu’au CDI la notion de résistance.

Les élèves de 1ère 3 ont travaillé cette année en cours d’EMC, d’histoire et de français ainsi qu’au CDI la notion de résistance.

Pendant plusieurs séances, ils ont fait des recherches sur les acteurs, les motivations, les lieux, les risques, les moyens de la résistance. Ces travaux de recherches ont abouti à la réalisation d’affiches pour ensuite construire une exposition au CDI sur l’acte de résister.

De plus, pour approfondir cette notion et enrichir leurs travaux, les élèves ont visité le mémorial de la résistance dans le Vercors le vendredi 17 mai. Ils ont ainsi pu découvrir un lieu de résistance, des hommes, des actions menées, des risques encourus pendant la seconde guerre mondiale.

Lilou témoigne de ce qu’elle a découvert :

« Ce vendredi 17 mai, nous sommes allés à Vassieux-en-Vercors pour visiter le mémorial de la résistance. Nous avons d’abord été dans la forêt pour découvrir les maquis et ainsi retracer les pas des maquisards. Un chemin très raide devait être très dur avec tous leurs équipements. Nous sommes allés au Camp 6. Ils se mettaient dans la forêt, la montagne, loin de la ville et donc peu perceptible par les Allemands mais près des routes pour être ravitaillés. Les maquisards étaient principalement des hommes refusant le STO. »

Assia raconte :

« Les réfractaires aux STO sont recueillis par « Marseille » dans la forêt. Ils sont réfugiés dans cette forêt car les arbres leur permettent de ne pas être repérés par les troupes aériennes allemandes. Ces jeunes participent au travail du bois dans le camp (…). Ils se plaignent du manque de confort et veulent dormir sous un toit. « Marseille » leur trouve une bergerie non loin de l’endroit où ils vivent. Ils se rendent vite compte de la chance qu’ils ont. »

Manon témoigne :

« Ce camp recueillait les réfractaires du STO. Ces derniers travaillaient pour l’industrie du bois. Cela leur permettait d’avoir une couverture et donc ils n’étaient pas envoyés en Allemagne. Au bout d’un certain temps, les jeunes refusaient de travailler et voulaient dormir ailleurs que dans la forêt. Le chef du camp a donc trouvé une clairière avec un bâtiment. De ce fait, les maquisards pouvaient dormir à 30 à l’intérieur ou dans la forêt. Par la suite la situation des maquisards a changé. En effet, des derniers avaient reçu l’interdiction de se montrer à l’aviation ennemie et apprirent à se servir d’une arme. Les maquisards avaient été militarisés. Leur seule source d’eau se trouvait dans une ferme un peu plus loin. De plus, ils recevaient le soutien des habitants des villages aux alentours. »

Yoann raconte :

« L’après-midi nous avons visité le mémorial. Il y avait un jeu entre l’ombre et la lumière qui pouvait symboliser le régime de Vichy opposé aux valeurs de la résistance ou bien l’Allemagne contre la France. Il y avait un film qui expliquait la militarisation des maquis et le « plan montagne » dans le Vercors. Ce plan consistait à envoyer en parachutes de l’armement. Mais à cause d’une mauvaise communication avec Londres, « le plan montagne » a été oublié. Lors de la mobilisation, des volontaires de toute la région sont montés dans le Vercors. Mais les Allemands envoient 20 000 hommes à l’assaut du Vercors et le site tombe aux mains de l’ennemi. »

Les propos de Maëlys :

« A l’entrée nous avons pu écouter l’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle depuis la radio de Londres. Ensuite, nous avons pu voir des représentations d’objets de l’époque. (…) On a également vu des grands murs de métal séparant la zone occupée de la zone non occupée ainsi que des tracts de résistants. »

Pour Camelia :

« Nous avons vu un court métrage de Frank Pavloff, il a effectué ce film de 17 minutes montrant plusieurs formes de résistance dans le monde. »

 

En parallèle, les élèves ont travaillé des textes montrant l’acte de résister, comme : Rhinocéros de Ionesco, Indignez-vous de Stéphane Hessel… Et avec l’aide d’un comédien de la Compagnie Halte, Grégoire Béranger, ils ont fait des pièces sonores. Les textes sont, en effet, mis en voix : lecture avec le ton, jeu d’acteurs, bruitages… L’exercice est difficile et intensif mais les élèves ont très bien réussi ce travail. Ce qui constitue une bonne préparation pour l’épreuve anticipée du baccalauréat de français.

 

Pour percevoir le travail de cette année, vous pouvez visionner la petite vidéo ci-dessous et n’hésitez pas à aller au CDI pour consulter les ouvrages choisis par les élèves et découvrir l’exposition.

 

 

Les professeurs : Mesdames Chabriac, Garde et Mansier.