Cette pièce nous invite à réfléchir sur les violences faites aux femmes et nous interroge sur plusieurs questions dont celles du consentement, de la soumission chimique, de la culture du viol ou bien encore de la prise en compte de la parole des victimes.
La pièce a été suivie d’un débat qui a permis de revenir sur ces questions et d’éclairer certains partis pris de l’autrice et du metteur en scène. Ainsi, les élèves ont pu comprendre, à travers l’exemple de la véritable histoire du conte de la Belle au bois dormant, comment se diffusait cette culture du viol (voir vidéo ci-dessous). Une des plaidoiries travaillées par une de nos élèves porte d’ailleurs sur la question du viol conjugal.
En plus d’être sensibilisés à une question cruciale, les élèves ont pu apprécier la performance des comédiennes (et s’interroger sur la manière de poser sa voix, de porter une intention…). 
 

Synopsis

Comment de victime devient-on l’accusée ? Accusée de barbarie et jugée pour un acte qualifié de monstrueux, Marianne purge sa peine. Elle revit devant nous les moments clés de son procès. Surgissent alors de son esprit les voix de la présidente, de l’avocate et du procureur. Marianne, qui au début du procès n’est pas en mesure de répondre aux questions posées par la cour ni d’expliquer son acte, fera émerger durant celui-ci des souvenirs refoulés. Ses souvenirs, son vagabondage mental, ses cauchemars et ses fantasmes prennent vie sur scène dans un deuxième espace et son double apparaît. Quel acte Marianne a-t-elle commis et POURQUOI ? Quel serait notre verdict si nous étions jurés dans ce tribunal ? Comme dans une enquête, nous avançons dans l’histoire et l’affaire se résout progressivement.

Louis Brun

Pour en savoir plus sur la pièce, cliquez ici. 

Pour en savoir plus sur le conte de la Belle au bois dormant, nous vous invitons à visionner la vidéo-dessous : 

L. BRUN